Au fil du temps, le Lotus a finit pas se faner.

Depuis quelques mois, je vois bien à la lecture de la communauté IBM Lotus que la résignation s’empare peu à peu de celle-ci. Bien sûr, quelques un des fers de lances de la communauté réactivent certains projets ou cherchent à en encourager de nouveaux, mais le fait est là.

IBM a donné le sentiment à ses acheteurs que Lotus n’était pas un produit d’avenir, peut-être pour vendre plus de produits type Websphere ou encore en s’impliquant dans les produits free/open source.
Ceci a contaminé les DSI et a donné la mort au produit en dépit de certains avantages évidents :

  • messagerie & collaboration
  • développements rapide
  • faible coût relativement aux services rendus

En France, un facteur aggravant à mon sens a été le trop faible nombre de vrais experts (au sens technique) sur le produit et un turn-around(changement de techno, de métiers ..) assez important sur la masse des développeurs.

Pas une réel crainte pour moi, car mes compétences dépassent ce périmètre 😉 et que dans notre société de consommation nous sommes nous-même devenu des produits dont on se lasse vite pour de bonnes ou mauvaises raisons, et qu’il n’y a donc plus de mauvaises surprises mais seulement des remerciements …

La question se pose surtout sur les raisons pour lesquelles un client décide d’abandonner un produit. Une des réponses me paraît simple : le manager souhaite créer du mouvement.

Nouvelle technologie => nouvelles machines => nouvelles applications => mouvement de personnels => mouvement sur les budgets => …

L’histoire informatique souffre aussi de bégaiements…

Prochain article : le ROI est mort.